Ton actu

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jeudi 19 juin 2014

Pourquoi une grève à la SNCF ?

     Depuis mardi 10 juin, les cheminots sont en grève ce qui entraîne de nombreuses perturbations partout en France. Cela touche probablement votre quotidien, d’autant plus si vous êtes candidats au bac. Mais pourquoi ce mouvement de contestation ? Nous vous proposons un décryptage pour comprendre le problème et ses principaux enjeux.

En premier lieu, d’où viennent les mécontentements ?
Quatre des syndicats de cheminots sont entrés en grève dans le but de contester le projet de réforme ferroviaireEn effet, scindés depuis 1997, l’Etat prévoit la réunification de la SNCF avec RFF (Réseau Ferré de France) pour 2015.

Quels sont les enjeux de cette réforme ?
·  Stabiliser la dette du secteur ferroviaire. Elle s’élève à environ 44 milliards d’euros et pourrait doubler au cours des dix ans à venir sans changement.
·  Préparer son ouverture totale à la concurrence imposée par Bruxelles pour 2019.
·  Eviter des erreurs de communication. Par exemple lorsque la SNCF a commandé des trains trop larges par rapport aux quais, se basant sur les mesures communiquées par RFF.  

-> Mais selon ces syndicats, la réunification n'est pas assez approfondie et ne suffirait pas à régler le problème de l'endettement. Les cheminots craignent également que la réforme ne soit que le début de la privatisation d’une partie du système ferroviaire. En effet, la concurrence pourrait rendre difficile le maintien de la mission de service public et entrainer des abus tarifaires. 


       CONTRE LA REFORME 
(Grève)


    POUR LA REFORME 
(Pas de grève)

Thierry Le Paon
(secrétaire général de la CGT)

       
     Avec Sud Rail, FO et FIRST
       

Laurent Bergé 
(secrétaire général de la CDFT)
  

Avec UNSA

















Pourquoi la grève fait-elle polémique ?
· Elle apparaît « disproportionnée et incompréhensible » comme l’on fait remarquer les députés UDI (groupe Union des Démocrates Indépendants). 
· Le pourcentage de grévistes est minimal par rapport à l’ampleur du mouvement, passant de 28 % à 18 % vendredi 13 juin selon la SNCF.

Quelles sont les conséquences de ce mouvement ?  
Ce jeudi 19 juin, la grève à la SNCF entre dans son neuvième jour. D’un point de vue économique, une grève nationale coûte en moyenne 20 millions d’euros par jour. 
C’est également un frein à la productivité en raison des nombreux retards conséquents. D’un point de vue social, cette grève déstabilise les candidats du baccalauréat, mais aussi ceux des oraux du CAPES et des concours. 
Benoit Hamon a mit en place des mesures exceptionnelles pour soulager les bacheliers, mais ils privilégieront sans doute d’autres moyens de transport.

Ce qu’il faut en conclure:
Ce mouvement social divise le monde des cheminots. Selon Le Parisien, deux types de syndicats semblent se confronter : les radicaux et ceux qui ne le sont pas. La grève cristallise donc un nouveau conflit entre les syndicats.
D’autre part, il est intéressant de remarquer que malgré les perturbations, le gouvernement opte pour la fermeté. Son objectif principal reste la diminution de la dette du système ferroviaire qui augmente de plus de 2 milliards d’euros chaque année. Le président Hollande paraphrase Maurice Thorez :


« Il y a un moment où il faut savoir arrêter un mouvement. »


Mais le droit de grève reste une liberté durement acquise, reconnue et garantie par la constitution depuis 1946. Ce droit fondamental ne peut être remis en question, c’est pourquoi le gouvernement reste impuissant.


Nina J.


jeudi 5 juin 2014

Tout comprendre sur l'affaire Bygmalion


       Feuilleton politique qui dure maintenant depuis plus de 4 mois, l’affaire Bygmalion fragilise plus que jamais l’UMP. Après les résultats décevants des élections européennes, la démission  du Président du parti Jean-François Copé affecte encore davantage l’image de la classe politique française. Mais avec tant de rebondissements comment s’y retrouver ? Nous vous proposons un récapitulatif des derniers épisodes pour tout savoir sur l’affaire Bygmalion.

Tout d’abord qu’est ce que Bygmalion ?
C’est une entreprise de communication montée en 2008 par Bastien Millot et Guy Alves, deux proches de Jean-François Copé. La société compte parmi ses plus gros clients le parti UMP.

Qu’est ce qui a déclenché le scandale ?
Le nom de Bygmalion vous semble sûrement familier depuis déjà quelques mois. L’affaire démarre le 27 février lorsque le magazine Le Point révèle que la société aurait organisé des conférences, conventions et autres meetings à des tarifs largement supérieurs à ceux pratiqués d'ordinaire. Dès lors, Jean-François Copé est soupçonné d’avoir favorisé l’enrichissement de ses proches avec l’argent de son parti.

Pourquoi l’affaire est-elle remise sur le tapis ?
Le 14 mai, l’affaire ressurgit lorsque le quotidien Libération met au jour 18 millions d’euros de dépenses de  l’UMP au moment de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. C’est là que l’affaire se corse : parmi les factures examinées pendant l’enquête  plusieurs d’entre elles seraient fictives. Mais alors à quoi ont servi les dizaines de milliers d’euros déboursés ?

Le 26 mai, l’avocat de la société Bygmalion, Maître Maisonneuve, avoue que des fausses factures ont été émises pour maquiller l’organisation de meetings de campagne pour Nicolas Sarkozy. Des propos repris par Jérôme Lavrilleux, l'actuel directeur de cabinet de Jean-François Copé et ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Il reconnaît sur BFMTV : "qu'une partie des dépenses de la campagne de Nicolas Sarkozy ont été absorbées par l'UMP".

Le 27 mai, à la suite de ces annonces qui le déstabilisent, Jean-François Copé annonce sa démission. Il quittera son poste le 15 juin prochain et un congrès se tiendra en octobre pour élire une nouvelle direction et "fixer la ligne politique du parti". En attendant, la direction transitoire sera assurée par les ex-premiers ministres  Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin.

Que faut-il en conclure ?
Cette affaire a fait l’effet d’une bombe atomique puisqu’elle ternit l’image du parti de l’UMP et aggrave la crise de confiance politique. Jean-François Copé à démenti  sa collaboration dans l’affaire, Nicolas Sarkozy a gardé ses distances et pendant ce temps  le Front National poursuit son ascension : le feuilleton est loin d’être terminé.  

Pauline T.


Un schéma pour comprendre !



mardi 3 juin 2014

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Nina J