Chers lecteurs, je me saisis aujourd’hui de ma plume, ou plutôt de mon clavier, pour vous faire partager l’histoire de Roger Motte. Grand Reporter à France Télévisions, son parcours, sa force, mais aussi son empathie m’ont particulièrement marqués. Je vais donc vous livrer son histoire, puis je vous offrirai prochainement son interview en exclusivité !
Pourquoi
a-t-il voulu devenir journaliste ? « Je n’ai
jamais voulu
exercer ce métier. » A l’époque, Roger Motte suit des études pour devenir
ingénieur. Un beau jour, la découverte de l’émission La course autour du Monde sur Antenne 2 marque le
tournant de sa vie. Composée de jeunes adultes de nationalités différentes, leur mission est de faire le tour du monde. Munis de caméras, ils vivent leur
première expérience de grands reporters. Notre journaliste se met en tête d’y
participer et se montre plus déterminé que jamais : « Si vous rencontrez des obstacles, contournez-les ». Il prépare le concours intensivement et parvient à se
qualifier pour l’une des deux places françaises possibles. C’est le début d’une grande aventure.
Aujourd’hui il exerce au quotidien sa passion en réalisant des reportages
aux quatre coins du monde.
Son but est précis : informer. La mission d’un journaliste est de faire
comprendre l’actualité. Celle d’un
reporter serait de faire prendre conscience aux citoyens de la diversité du
monde dans lequel ils vivent. Roger Motte se rend sur les lieux victimes de
la guerre et de la misère. Ainsi, ses reportages peuvent déclencher des envies
d’agir contre ces inégalités souvent peu connues du grand public. Il s’agit donc d’un métier complexe et dangereux mais surtout utile et passionnant.
Cette image peut toucher le public comme je l’ai été par celle d’une femme. Pour un reportage, Roger
Motte a filmé le trajet de nombreux africains en exil. Au cours de son avancée,
une femme commence à le fixer. Il pense à ce moment : « Je ne pouvais pas sauver cette femme, je pouvais témoigner de sa
souffrance. » Le regard de cette
femme prouve qu’il se passe une relation à travers la caméra. Une émotion qu’il
essaie de retransmettre dans ses reportages : « Il n’y
a pas de cameramen, il y a des Hommes qui filment ».
Nous pouvons conclure par une de ses citations favorites de Bouddha:
« Une image est un mensonge. Une absence d’image est aussi un mensonge. »
Nina. J
